Il laisse vivre son cheval dans de terribles conditions
Le 5 avril 2024, l'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'utilité publique, a reçu un signalement concernant un cheval maltraité sur la commune de Feneyrols (82).
Une enquêtrice de l'association Stéphane LAMART a retrouvé un cheval âgé de 31 ans, dans un état alarmant, n'ayant pas été paré depuis longtemps. L'animal avait des sabots très longs d'environ une trentaine de centimètres, qui prouvait une privation de soins de la part de son propriétaire depuis plusieurs années. Il gémissait de douleur et il rencontrait des difficultés à poser les pattes au sol.
Le cheval vivait isolé, dans un enclos vaseux, où il n'avait pas accès à l'eau et son poil long et sale n'était pas entretenu.
Au départ, la gendarmerie de Montauban a refusé la plainte de l'enquêtrice bénévole de l'association. Stéphane Lamart, président-fondateur de l'association éponyme, a dû persévérer pendant plus de 2 heures avant que la plainte pour des faits de mauvais traitements ne soit finalement acceptée. Stéphane Lamart a également déposé plainte auprès du Colonel Marc de Rémond du Chélas, contre le gendarme qui a refusé la plainte, pour faute professionnelle.
L'association Stéphane LAMART a également réclamé un parage immédiat des sabots du cheval, aux frais du propriétaire. Le 6 avril 2024, le maréchal-ferrant a passé deux heures sur le cheval afin de lui faire les sabots. Face à la grande souffrance de l'animal, il a dû faire appel à un vétérinaire pour sédater le cheval afin que ce dernier n'éprouve pas de douleur.
Une saisie de l'équidé a également été demandée, afin qu'il soit placé au sein d'une association de protection animale. Pour l'instant, la magistrate en charge de la protection animale, Madame Manon Noël n'a pas encore pris de décision.
Selon Stéphane Lamart : « Malheureusement, on reçoit de plus en plus de signalements de maltraitance envers les équidés, et de plus en plus de saisies ont lieu. Un cheval a des besoins, il faudra lui apporter des soins particuliers, de la présence quotidienne et il a besoin d'espace, il faut arrêter de prendre des équidés sans être conscient de leurs besoins ».
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