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23Mai 2023

Deux jeunes hommes jugés pour avoir violé des chevaux pendant près d'un an

L'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'utilité publique, était présente lors de l'audience du 23 mai 2023 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire contre deux hommes jugés pour avoir violé des chevaux.

Les faits se sont déroulés entre le 1er mai 2015 et le 19 février 2016 à Saint-Nazaire (44) au poney club « Le Sabot d'Or » et au « poney club des Landes ».

En décembre 2015, la gérante du poney club des Landes a fait installer des caméras de surveillance car depuis plusieurs mois, il y avait des dégradations et les box des chevaux étaient ouverts en pleine nuit jusqu'au jour où cela avait causé une bagarre entre deux chevaux.

L'équipe du poney club a alors constaté que deux jeunes hommes, âgés de 18 et 19 ans, se rendaient tous les week-ends à partir de 23 heures dans le poney club et s'introduisaient dans les box où il se passait des scènes d'horreur : ils effectuaient des caresses sexuelles, des masturbations et des pénétrations digitales et péniennes sur des chevaux et des poneys.

Le 19 février 2016, à 23h15, pris en flagrant délit par les gardiens du poney club des Landes, les deux jeunes hommes ont été interpellés et placés immédiatement en garde à vue au commissariat de Police de Saint-Nazaire. Pendant leur audition, ils ont reconnu les faits et ont même avoué prendre du plaisir à ces actes ainsi qu'être plus attiré sexuellement par les chevaux que par les humains. Ils ont également dit qu'ils faisaient ces pratiques depuis plusieurs mois dans deux poneys clubs différents à savoir « Le Sabot d'Or » et le « poney club des Landes ». Les deux jeunes disaient aussi se masturber ensemble sur le dessin animé « My Little Pony ».  

De plus, lors d'une perquisition au domicile de l'un des jeunes hommes, des films à caractère pédopornographique, datant de 2014, ont été retrouvés sur son ordinateur. Il a avoué avoir influencé des mineurs, âgés de 13 ans maximum, sur internet pour qu'ils lui envoient des vidéos d'eux se masturbant, avant de les diffuser sur des sites de pédopornographie.

Après avoir pris connaissance de ces faits, l'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux » a immédiatement déposé plainte pour sévices de nature sexuelle envers des animaux, auprès du procureur de la République et son avocat Maître Patrice GRILLON, a plaidé le 23 mai 2023 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (44).

C'est en sa qualité de président de l'association éponyme que Stéphane LAMART déclare : « Nous avons de plus en plus de signalements et des faits de zoophilie, il y a une recrudescence inquiétante pour laquelle il faudrait légiférer afin d'interdire le visionnage d'actes de zoophilie sur internet. »

Dernièrement, l'association Stéphane LAMART était également à l'origine de différentes plaintes concernant des affaires de zoophilie comme : à Varaville (14), où un homme engagé dans la protection animale a commis des actes de zoophilie envers la chienne de sa compagne, à Haubourdin (59), un homme a violé son chat jusqu'à ce que mort s'ensuive, à Chaintreaux (77), un jeune homme de 25 ans a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir violé une chèvre ou encore à Cintray (27) où un homme a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avoir violé sa chienne avec l'aide de sa femme.

Le tribunal a rendu son jugement :

Le premier prévenu a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à l'interdiction de détenir un animal pendant 5 ans. 

Le second a été condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans avec obligation de  soins et d'indemniser les parties civiles, à l'interdiction d'activité en lien avec les mineurs durant 5 ans, à l'interdiction de détenir un animal pendant 5 ans, ainsi qu'à l'inscription au fichier FIJAIS.

Sur les intérêts civils, ils ont été condamnés solidairement à régler à l'association Stéphane LAMART la somme de 300 € de dommages-intérêts et 800 € au titre des frais judiciaires.

Photo d'illustration Pixabay.

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