Condamné pour avoir jeté 20 renards morts près d’une rivière
C'est le 10 mars dernier qu'un pêcheur s'est retrouvé nez-à-nez avec plus d'une vingtaine de cadavres de renards au bord d'une rivière de Fort-du-Plasne (39), abattus par arme à feu dans un état de décomposition variable. Ces cadavres de renards se trouvaient dans un parc naturel, qui est aussi un réservoir biologique, un secteur protégé. Cette action est un véritable désastre, pour les renards comme pour les poissons.
Malheureusement en France, le renard n'est pas une espèce protégée et les chasseurs ont droit de le tirer. Cependant, le fait d'entreposer ainsi des cadavres peut être dangereux pour la santé publique et l'équilibre écologique, c'est donc interdit par la loi. En effet, les cadavres d'animaux peuvent être vecteurs de diverses maladies. En se décomposant, les cadavres vont surcharger l'eau en nutriments, et ainsi perturber son équilibre, favoriser la croissance d'algues et diminuer sa qualité.
Après une enquête, l'auteur des faits a pu être identifié et jugé devant le tribunal de Besançon le 23 mai 2024, dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. L'association Stéphane LAMART s'était constituée partie civile et était présente lors de l'audience. Le prévenu, âgé de 58 ans, a été condamné à une peine de 1000 € d'amende dont 500 € avec sursis. Concernant les intérêts-civils, il devra verser la somme de 1 000 € au titre des dommages et intérêts et 500 € au titre des frais de justice à notre association.
Photo d'illustration.
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