La SNCF de nouveau devant la justice concernant l’affaire de Néko, le chat écrasé par un train
L'association Stéphane LAMART était présente lors de l'audience du 27 septembre 2024 à 9h00, devant la Cour d'Appel de Paris contre la SNCF qui avait tué un chat avec un train à la gare de Montparnasse.
Les faits se sont déroulés le 2 janvier 2023 à la gare Montparnasse (75). Un chat domestique nommé Neko, appartenant à des voyageurs, s'était malencontreusement échappé de son sac de transport et s'était réfugié sous les voies du train alors à l'arrêt.
Malgré plus de 20 minutes de tractations avec les représentants de la SNCF, les propriétaires du chat n'ont pas eu le droit d'aller secourir leur animal sur les voies. Une autorisation avait été donnée au conducteur de démarrer et ce, en parfaite connaissance de cause du danger potentiellement funeste que le départ du train allait occasionner au chat, alors encore sur les rails du train. Le TGV ayant roulé sciemment sur l'animal, il l'a ainsi coupé en deux, sous les yeux choqués des passagers et de ses maîtresses.
L'association Stéphane LAMART s'était constituée partie civile et son avocat, Maître Patrice GRILLON avait plaidé lors de la première audience du 19 juin 2023 devant le tribunal de police de Paris. La SNCF était poursuivie pour « atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité ».
Le tribunal de police de Paris a rendu son jugement : ce dernier a déclaré la SNCF coupable d'atteinte involontaire à la vie du chat Néko et en répression, l'a condamnée à 1 000 € d'amendes.
Une peine bien légère selon Stéphane LAMART, le défenseur des droits des animaux, président et fondateur de l'association éponyme, qui a fait appel de la décision, tout comme le parquet.
Une nouvelle audience était donc prévue le 27 septembre prochain à 9h00, devant la Cour d'Appel de Paris. Délibéré en attente.
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