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Tout a commencé le 19 février dernier, lorsqu'un homme signale à la SPA de Marseille, le comportement violent de son voisin vis-à-vis de son chiot.

À la suite de ces signalements, la SPA et les fonctionnaires de police se sont transportés sur les lieux. 

Malheureusement, le propriétaire du chiot a refusé l'accès à son appartement et les policiers n'avaient pas la possibilité de forcer légalement l'ouverture de la porte, d'autant plus que le parquet avait estimé qu'il n'y avait pas assez de preuves au moment des faits. 

Le lendemain, les habitants de la résidence et les passants découvriront le corps du chiot agonisant dans le conteneur d'une poubelle. L'animal sera transporté à la fourrière avant d'être pris en charge par la SPA. Le vétérinaire n'a pu que constater que le pauvre chiot avait été brûlé à plus de 80% au 3ème degré et avait un œil crevé. Iboo devra suivre des soins intensifs pour se remettre de ses blessures.

Quarante-huit heures plus tard, le propriétaire d'Iboo a été interpellé et placé en garde à vue. L'individu a été jusqu'à simulé la folie avant de prendre la fuite lors de son examen psychologique. La police du 4ème arrondissement de Marseille a finalement retrouvé cet homme dans un squat, alors qu'il avait essayé de changer d'apparence en se rasant la tête. 

Le prévenu a été interpellé et placé en garde à vue, avant de passer en comparution immédiate. Puis il a été placé en détention provisoire jusqu'à son procès qui se tiendra le 8 avril où il devra répondre des faits de sévices graves et d'actes de cruauté. 

À la lecture de son casier judiciaire, on découvrira des infractions de l'ordre : viol en réunion, escroqueries, vols et usurpation d'identité.