Une campagne de sensibilisation permanente
« Justice pour les animaux » est une campagne de sensibilisation permanente, à l'initiative de l'association Stéphane LAMART depuis 2009. Son but est de sensibiliser les magistrats, procureurs, juges, responsables politiques, forces de l'ordre, commissariats et gendarmeries.
Le message, simple à comprendre, se résume en une phrase : nous demandons plus de justice, pour que les lois existantes en faveur des animaux soient appliquées. Pourtant, il semble qu'il ne soit pas encore entendu de tous. C'est pourquoi cette campagne reste permanente et peut, sans jamais avoir disparu, faire parler d'elle à tout moment, comme d'ailleurs tous les grands combats de l'association.
Une mobilisation citoyenne
Des milliers de personnes sont venues signer la pétition qui explique l'ensemble de nos revendications. Une centaine d'associations se sont jointes à nous pour demander à nos magistrats une plus grande sensibilisation aux souffrances des animaux, afin que ceux qui les engendrent soient au moins punis selon nos lois et non relaxés comme ils le sont encore souvent, ou bénéficiant d'un « classement sans suite » de la plainte déposée à leur encontre.
Selon la même idée, nous tenons à sensibiliser les effectifs de police et de gendarmerie afin qu'ils prennent plus en compte les plaintes de nos concitoyens et des organismes de protection animale et qu'ils les enregistrent effectivement en évitant les « mains courantes » qui ne servent pratiquement à rien pour l'animal qui continue de souffrir.
Il nous arrive encore aujourd'hui d'entendre cette phrase qui résume tout le travail qu'il reste à accomplir : « Ce n'est qu'un animal ».
Points principaux de nos revendications
1 – La nomination, au sein de chaque parquet général, d'un magistrat formé à la problématique de la protection animale, chargé du suivi du contentieux et des relations avec les associations de protection animale.
2 – Le réexamen par le parquet général des plaintes classées sans suite par les procureurs, lorsqu'il s'agit de maltraitance, d'actes de cruauté avérés ou de la violation de la réglementation sur le bien-être animal.
3 – L'arrêt de la pratique consistant, pour certains commissariats et brigades de gendarmerie, à refuser les dépôts de plaintes. Les citoyens ne doivent plus s'entendre dire que leur démarche est inutile, ou qu'elle est ridicule parce qu'il ne s'agit « que d'un animal ». Nous parlons avant tout d'un être vivant doué de sensibilité et d'émotions, tout comme nous.
4 – Des jugements plus sévères et des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives pour les actes de maltraitance et de cruauté envers les animaux ou la violation de la réglementation sur le bien-être animal, en application des textes en vigueur.