Le préfet de la Haute-Vienne convoqué devant le juge des référés le 26 juin prochain
L'association Stéphane LAMART “pour la défense des droits des animaux”, reconnue d'utilité publique, a été informée le 31 mai dernier d'une décision prise par le préfet de la Haute-Vienne qui avait pris un arrêté similaire à celui de l'Aveyron en autorisant l'abattage des chiens en divagation.
L'association Stéphane LAMART a immédiatement saisi le tribunal administratif de Limoges via son avocat Maître Patrice GRILLON, d'un recours en annulation au fond et en référé-suspension de l'arrêté du préfet de la Haute-Vienne. En effet, cet arrêté prévoit que jusqu'à nouvel ordre, tous les chiens « errants, divagants ou malfaisants » s'approchant des troupeaux des communes de Saint-Paul et Saint-Genest-sur-Roselle pourront être neutralisés.
D'abord Mayotte puis l'Aveyron et maintenant Limoges… Ce phénomène de plus en plus inquiétant semble s'étendre partout en France malgré la protection juridique des animaux.
Par ailleurs, le 15 novembre 2023, le tribunal administratif de Mamoudzou avait définitivement annulé l'arrêté du préfet à l'encontre des chiens errants du territoire de Mayotte, tandis que le 7 mai 2024, c'est le tribunal administratif de Toulouse qui avait suspendu l'arrêté du préfet.
Selon Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association éponyme : « L'attitude des préfets qui n'hésitent plus à sortir les armes est particulièrement alarmante. Elle encourage la violence, notamment chez les plus jeunes… Une telle dérive est inadmissible et ne peut être tolérée dans une société qui se veut civilisée et respectueuse de la vie animale ! Le gouvernement d'Emmanuel Macron persiste donc gravement dans sa volonté d'abattre les chiens errants sur le territoire français. »
À la suite du dépôt de plainte de l'association Stéphane LAMART, le juge des référés a décidé de fixer la date d'audience au 26 juin 2024 à 14h00 devant le tribunal administratif de Limoges.
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