La SNCF condamnée à 1 000 € d'amende pour avoir tué un chat
L'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'utilité publique, sera présente lors de l'audience du lundi 19 juin 2023 à 13h30, en chambre 1, devant le tribunal de police de Paris contre la SNCF qui avait tué un chat avec un train à la gare de Montparnasse.
Les faits se sont déroulés le 2 janvier dernier à la gare Montparnasse (75). Un chat domestique nommé Neko, appartenant à des voyageurs, s'était malencontreusement échappé de son sac de transport et s'était réfugié sous les voies du train alors à l'arrêt.
Malgré plus de 20 minutes de tractations avec les représentants de la SNCF, les propriétaires du chat n'ont pas eu le droit d'aller secourir leur animal sur les voies. Une autorisation avait été donnée au conducteur de démarrer et ce, en parfaite connaissance de cause du danger potentiellement funeste que le départ du train allait occasionner au chat, alors encore sur les rails du train.
Le TGV ayant roulé sciemment sur l'animal, il l'a ainsi coupé en deux, sous les yeux choqués des passagers et de ses maîtresses.
À la suite d'un tollé général soulevé par l'opinion publique, Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association éponyme, déclare qu'il est inadmissible qu'un humain et d'autant plus la SCNF se comporte ainsi envers un animal, et espère ainsi une condamnation extrêmement lourde et sévère pour la SNCF et le conducteur du train.
La SNCF comparaîtra devant le tribunal de police de Paris pour « atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité » lundi prochain.
L'association Stéphane LAMART « pour la défense des droits des animaux » s'est constituée partie civile, et son avocat Maître Patrice Grillon plaidera lors de l'audience de lundi 19 juin 2023, à 13h30, en chambre 1, devant le tribunal de police de Paris.
Le tribunal de police de Paris a rendu son jugement.
Ce dernier a déclaré la SNCF coupable d'atteinte involontaire à la vie du chat Néko et en répression, l'a condamnée à 1 000 € d'amendes.
Une peine bien légère selon Stéphane LAMART, le défenseur des droits des animaux, président et fondateur de l'association éponyme.
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