L’ex-propriétaire d’un zoo condamné pour avoir laissé mourir 200 animaux
L'Association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'Utilité Publique, était présente Tribunal Correctionnel de Clermont-Ferrand, le 15 septembre 2021, pour une audience d'un ex-propriétaire du zoo de Bouy (51) où 200 animaux sont morts sous sa direction. Le jugement a été rendu le 4 novembre 2021.
Les faits se sont déroulés entre l'été 2011 et mars 2015. Au zoo de Bouy, situé près d'Ambert dans le Puy-de-Dôme, 200 animaux sont morts par manque de soins et de nourriture sous la direction du mis en cause. En 2012, plusieurs salariés avaient déjà signalé les actes barbares qui se produisaient au sein de l'établissement. Le propriétaire avait déjà été condamné en 2012, mais il n'a jamais modifié son comportement par rapport aux animaux. Différents cadavres ont été retrouvés, certains animaux avaient « disparus », et c'était une véritable horreur pour les 150 restants, qui n'étaient pas identifiés pour la plupart. Après les révélations de l'enquête en 2015, le zoo a été placé en liquidation judiciaire.
Lors de l'audience du 15 septembre 2021, notre avocat Maître Patrice Grillon a plaidé afin de rendre justice à tous ces animaux.
Le Tribunal Correctionnel de Clermont-Ferrand a rendu son jugement le 4 novembre 2021. L'individu a été relaxé pour certaines infractions, mais déclaré coupable pour d'autres, notamment pour mauvais traitement, exploitation irrégulière et trafic d'animaux protégés.
En répression, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans et à la confiscation des animaux. De plus, il a l'interdiction définitive de détenir des animaux et l'interdiction d'exercer une activité en lien avec la détention d'animaux pendant 5 ans.
Sur les intérêts civils, il devra verser la somme de 1.000 € de dommages-intérêts outre 1.200 € au titre des frais judiciaires à l'association Stéphane LAMART.
Photo d'illustration.
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