Jugé pour avoir enfermé une chienne dans une voiture pendant 5 jours
L'association Stéphane LAMART était présente lors de l'audience du 5 septembre 2023 à 9h00 devant la cour d'appel de Paris contre un homme ayant laissé enfermée la chienne de sa compagne dans une voiture pendant 5 jours.
Les faits se sont déroulés le 16 août 2021, à 7h40 dans la rue Chardon Lagache (Paris 16) lorsqu'à la suite d'un signalement auprès du commissariat central du 16ème, 4 agents de police se sont rendus sur les lieux où était enfermé un chien dans une voiture depuis le 12 août 2021. Arrivés sur place, ils ont effectivement constaté à l'intérieur du véhicule, la présence d'une chienne de type Malinois croisée Beauceron, nommée Maïka âgée de 5 ans. L'animal couinait, il était très affaibli, sans eau ni nourriture. De nombreux débris comme des bouteilles en plastique, un pot de confiture ou encore des emballages de friandises jonchaient le sol. Sur le pare-brise, il y avait un mot disant « Chien fermé depuis jeudi le 12/08/2021 appeler protection des animaux appeler la police ».
La rédactrice du message est ensuite venue parler à la police en expliquant qu'elle avait vu l'animal enfermé depuis le 12 août alors que c'était la canicule, qu'elle était repassée plusieurs fois en promenant son chien et qu'elle avait constaté que le chien dans la voiture pleurait toujours à l'intérieur. À 8h30, un équipage cynophile de police s'est diligenté sur place afin d'ouvrir la voiture et de sortir le chien. Dans le même temps, un homme âgé de 35 ans disant qu'il gardait la chienne de sa compagne et a expliqué que ses parents vivaient dans l'immeuble d'à côté et qu'ils avaient déjà un chien donc ne voulaient pas d'un deuxième chez eux. Il a alors décidé d'enfermer le chien dans la voiture de sa petite-amie tandis que cette dernière était en vacances dans le sud.
Selon Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association éponyme, il est inadmissible de laisser enfermer un chien dans une voiture pendant plusieurs jours, encore plus avec de telles températures, sans eau ni nourriture. Une plainte a été déposée pour mauvais traitement et l'association Stéphane LAMART s'était constituée partie civile lors de l'audience de première instance du 30 septembre 2022 devant le tribunal de Police de Paris.
Le prévenu a été condamné à une amende contraventionnelle de 150 euros, et sur les intérêts-civils, il a été condamné à verser à l'association Stéphane LAMART la somme de 500 euros au titre des dommages et intérêts ainsi que 300 euros au titre des frais judiciaires. Le prévenu a fait appel de la décision. Une nouvelle audience est prévue et Maître Patrice GRILLON, avocat de l'association a plaidé le 5 septembre 2023 à 9h00 devant la cour d'appel de Paris.
Le jugement a été mis en délibéré.
Photo d'illustration.
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