Des personnalités s’indignent de l'abattage des bernaches du Canada dans les Ardennes
L'association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux », par la voix de son président Stéphane Lamart ainsi que par celles de plusieurs personnalités dont Michel SARDOU, STONE, Raphaël MEZRAHI, Nicoletta et Fabienne THIBEAULT s'indignent de l'abattage prévu le 1er juillet prochain des bernaches vivant au Parc naturel régional des Ardennes(dép.08).
Pour l'association Stéphane Lamart, des alternatives existent, comme la stérilisation ou le prélèvement des œufs qui permet d'éviter toute éclosion.
« Plus on extermine une espèce, plus elle tente de se reproduire », explique Stéphane Lamart. « Tuer les animaux n'est pas une solution. Il faut vivre avec la nature et la respecter. Dès qu'il s'agit de régler un problème avec des animaux, l'homme ne connaît qu'un seul mot : tuer. On ne règle pas ces problèmes en imposant la mort, mais en régulant la vie !
D'autant que sur l'arrêté préfectoral en date du 6 avril dernier, il est bien mentionné de pratiquer la stérilisation des œufs par un perçage, mais le préfet des Ardennes autorise en plus la destruction à tir et une capture à la main pendant la mue des oies suivie des euthanasies.
Pourquoi ne pas privilégier la stérilisation uniquement, qui aura d'ailleurs plus d'impact ?
L'association Stéphane Lamart rappelle que les bernaches font partie de l'environnement et qu'il est anormal de les abattre. De ce fait plusieurs associations de protection animale à savoir l'Association Stéphane Lamart, la SNDA (Société Nationale Défense des Animaux) et la LISA de Charleville-Mézières exercent par le biais de leur avocat Me Patrice GRILLON un recours avec un référé - suspension devant le Tribunal Administratif avec de Châlons-en-Champagne car il existe d'autres solutions plus humaines pour réguler les oies.
Michel SARDOU, STONE, Raphaël MEZRAHI, Nicoletta et Fabienne THIBEAULT, demandent au préfet des Ardennes d'annuler son arrêté portant sur la destruction des oies bernaches du Canada, et de favoriser la stérilisation plutôt que la mort.
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