Création d’une division d’enquêteurs spécialisés en maltraitance animale par le gouvernement
L'association Stéphane LAMART, par la voix de son président, se réjouit de l'initiative prise par le ministre de l'Intérieur. Ce vendredi 28 octobre 2022, Gérald Darmanin a annoncé la création d'une division d'enquêteurs spécialisés chargée de la maltraitance animale qui sera composée de 15 policiers et gendarmes. Elle sera rattachée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique.
En 5 ans, le nombre de faits de mauvais traitements, d'actes de cruauté ou de sévices graves a augmenté de 30%, avec 12 000 infractions enregistrées en 2021.
L'association Stéphane LAMART « pour la défense des droits des animaux » lutte quotidiennement contre toute forme de maltraitance animale depuis plus de 22 ans.
Le service juridique et enquêtes est épaulé par 505 enquêteurs bénévoles qui sont nos yeux et nos oreilles, répartis sur un plan national. En 2021, 495 enquêtes ont été diligentées pour des faits de mauvais traitements, sévices graves, abandon, zoophilie. L'association a esté en justice dans le cadre de 126 procès et s'est constituée partie civile dans de nombreux dossiers.
L'association Stéphane LAMART ne participe pas simplement aux actions judiciaires, 3 lois sont nées sous son impulsion auprès de nos parlementaires. En 2021, l'association a fait voter une loi à l'Assemblée nationale contre les manèges à poneys. Une autre loi a été votée pour que les personnes condamnées en France pour des faits de maltraitance avec interdiction de détenir des animaux soient inscrites dans un Fichier des Personnes Recherchées afin de faciliter le suivi effectif par les forces de l'ordre du respect de cette interdiction. Ainsi qu'une troisième loi qui renforce le statut des chiens policiers par des circonstances aggravantes à l'encontre du mis en cause, en cas de maltraitance de l'animal lors de l'exercice de ses fonctions.
Néanmoins, l'association Stéphane LAMART attire l'attention du ministre de l'Intérieur, Gérald DARMANIN, sur le fait que les magistrats référents à la protection animale doivent être eux aussi formés juridiquement et correctement au droit animalier, afin d'éviter de trop nombreux classements sans suite d'affaires pourtant avérées de maltraitance animale.
Selon les statistiques du ministère de la justice, 70% des affaires de maltraitance animale sont classées sans suite dans notre pays.
Selon Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association éponyme : « On aura beau avoir un arsenal juridique important en France, si les magistrats n'appliquent pas eux-mêmes les textes de loi comme il se doit en matière de défense des animaux, on sera toujours malheureusementau même stade . »
Photo d'illustration Pixabay.
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