Condamné pour avoir laissé mourir son chien dans son appartement
L'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'Utilité Publique, était présente lors de l'audience du 28 août à 8h30 devant le tribunal correctionnel de Rouen contre un homme de 26 ans qui a laissé mourir de faim et de soif son chien dans son appartement.
Les faits se sont déroulés entre la fin du mois de novembre 2022 et le 4 février 2023 dans un appartement rue Simone-Veil, à Maromme (76). La police s'est transportée sur les lieux après avoir été appelé par une personne n'ayant plus de nouvelles de l'occupant de l'appartement.
Sur place, ils ont constaté que le logement était dans le noir total et le sol était jonché d'urine et d'excréments. Ils ont alors fait une découverte macabre : le cadavre d'un chien en décomposition gisait sur le sol. Il n'y avait aucune trace de gamelle d'eau ni de nourriture.
Après une enquête de la police, le locataire a été retrouvé à son travail, dans un fast-food proche de la commune. Il a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Rouen. Lors de son audition, le mis en cause a reconnu les faits et a déclaré qu'il était parti habiter chez sa copine car il ne payait plus son loyer depuis près d'un an. Il revenait donner à boire à son chien uniquement de temps en temps, le laissant mourir à petit feu, dans une souffrance terrible. La dernière fois qu'il avait donné à boire à son chien remontait à 1 mois. L'animal, un berger australien âgé de 5 ans, était donc mort affamé et assoiffé.
Une plainte a été déposée pour abandon et acte de cruauté. L'association Stéphane LAMART s'est constituée partie civile et son avocate Maître Laure VAYSSADE, a plaidé lors de l'audience en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) du 28 août à 8h30 devant le tribunal correctionnel de Rouen en salle 9.
Le tribunal a rendu son jugement :
Le prévenu a été condamné a effectué 210 jours de travaux d'intérêts général et à l'interdiction de détenir un animal pendant 5 ans. Sur les intérêts civils, il devra verser 1 000 € au titre des dommages et intérêts ainsi que 800 € au titre des frais judiciaires à l'association Stéphane LAMART.
Photo d'illustration pixabay.
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