2 mois de prison ferme pour avoir tué le chat de son voisin
L'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'Utilité Publique, était présente lors de l'audience du 29 mars 2023 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Nîmes contre un homme de 65 ans qui a tué le chat de ses voisins et en a blessé un autre avec une carabine.
Les faits se sont déroulés les 3 et 4 février 2022 à Moussac (30). Dans la matinée du 3 février, un homme est allé chez son voisin afin de lui dire bonjour. Cependant, il a immédiatement remarqué que son chat, âgé de 1 an, était dans l'herbe du terrain voisin, inconscient et recroquevillé sur lui-même, avec la tête ensanglantée. Rapidement, le propriétaire du chat a demandé à son voisin pourquoi son animal était dans cet état et le sexagénaire lui a avoué avoir tué le chat avec sa carabine car ce dernier venait dans son pigeonnier.
Le lendemain vers 9h du matin, le propriétaire du chat a entendu un coup de fusil provenant du potager de son voisin. Plus tard dans la journée, il a retrouvé son deuxième chat, complètement effrayé, avec l'œil en sang. Il l'a emmené chez le vétérinaire qui lui a enlevé des billes de plombs qui étaient logées dans son œil gauche. Le chat a perdu la vue d'un œil. L'individu a déposé plainte à la gendarmerie d'Alès.
Lors de son audition, le sexagénaire a confirmé qu'il avait tué et blessé des chats car ses derniers allaient sur son terrain. Il a également précisé qu'il utilisait des cages trappes pour capturer les chats avant d'utiliser une carabine et de leur tirer dans la tête.
L'association Stéphane LAMART s'est constituée partie civile et son avocat Maître Patrice GRILLON a plaidé lors de l'audience du 29 mars 2023 à 14h00 devant le tribunal correctionnel de Nîmes.
Le tribunal correctionnel de Nîmes a rendu son jugement.
Le mis en cause a été déclaré coupable et condamné à 2 mois de prison ferme sous bracelet électronique, à la confiscation de l'arme et des munitions, à l'interdiction d'exercer une activité sociale en lien avec la détention d'une arme à feux ainsi qu'à l'interdiction de détenir un animal à titre définitif.
Sur les intérêts civils, il a été condamné à régler à l'association Stéphane LAMART la somme de 1.000 € de dommages-intérêts et 1.200 € au titre des frais judiciaires.
Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association éponyme se dit « satisfait de la décision, mais face à l'atrocité qu'a vécu cet animal, nous aurions aimé une peine d'emprisonnement plus lourde. Mais la justice semblerait commencer à prendre en considération le droit des animaux, c'est un début. »
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