2 ans d’emprisonnement pour avoir tué la chienne de son ex-compagne
L'association Stéphane LAMART était présente lors de l'audience du 6 juin 2024 devant le tribunal correctionnel de Marseille (13), contre un homme ayant tué la chienne de son ex-compagne.
Les faits se sont déroulés le 25 avril 2024 dans le 9e arrondissement de Marseille, lorsqu'un homme a tué le chien de son ex-compagne, un chihuahua, à coups de savate. Dans un but de vengeance, il lui a envoyé une vidéo des violences et de la chienne décédée en disant « J'ai tué le chien, je vais te tuer ». Cet homme n'avait pas le droit de s'approcher de son ex-compagne, par ordonnance d'éloignement.
Malgré la gravité des actes et des menaces proférées, la propriétaire n'a pas engagé de poursuites judiciaires. Cependant, l'association SPAME « Société Protectrice des Animaux Maltraités et Errants » a pris l'initiative de déposer plainte pour acte de cruauté.
L'association Stéphane LAMART s'était constituée partie civile et son avocate, Laure Vayssade a plaidé le 6 juin 2024 devant le tribunal correctionnel de Marseille.
Ce dernier a rendu son jugement : le prévenu a été déclaré coupable il a été condamné à une peine de 2 ans d'emprisonnement avec maintien en détention ainsi qu'à l'interdiction de détenir un animal à vie. Toutefois, il a été relaxé concernant la diffusion des images violentes, celles-ci ayant été partagées dans un cadre privé.
Sur les intérêts civils, il devra verser 300 € au titre des frais judiciaires et seulement 1 € au titre des dommages et intérêts à l'association Stéphane LAMART.
Selon Stéphane LAMART, président de l'association éponyme : « Il faudrait taper plus fort sur le portefeuille, notamment concernant les dommages et intérêts. Premièrement, cela permet d'éviter les récidives, mais surtout, car la vie d'un animal vaut bien plus qu'1 € symbolique ! »
Photo d'illustration.
Partager :