18 000 signataires demandent aux offices de tourisme de la Côte d’Azur de ne pas promouvoir les activités de Marineland
L'association Stéphane LAMART a lancé une pétition qui réunit à ce jour plus de 18 000 signatures, interpellant ainsi les offices de tourisme afin de ne pas promouvoir les activités du parc Marineland.
En effet, la loi contre la maltraitance animale de novembre 2021 interdit à partir de décembre 2026, les activités commerciales qui mettent en spectacle des animaux sauvages dressés à cet effet (comme les orques, les dauphins etc).
Ce type d'activités, contraire
au bien-être animal et étant voué à disparaître définitivement du paysage
national, n'ont pas à faire l'objet d'une promotion par les différents offices
de tourisme.
Dernièrement, 2 orques sont décédées à 5 mois d'intervalle
au Marineland. Moana, un mâle âgé de 12 ans, a succombé à une septicémie.
Inouk, un mâle âgé de 25 ans, est malheureusement décédé après avoir ingéré
accidentellement un bout de métal. Tous les deux étaient nés en captivité au
Marineland.
Il reste désormais 2 orques, Wikie, 22 ans et Keijo, 10 ans, qui méritent de vivre une meilleure vie que celle de simple divertissement d'un public, tout comme les autres animaux que Marineland utilisé pour faire du « spectacle », comme les dauphins et les otaries.
Ainsi, l'association Stéphane LAMART a demandé aux offices de tourisme de la Côte d'Azur de ne pas promouvoir ces activités, afin de ne pas cautionner ces « spectacles » d'animaux, bientôt interdits en France.
Par ailleurs, certains offices de tourisme ont déjà répondu qu'ils ne cautionnaient ces actes et de qu'ils ne souhaitaient pas en faire la promotion.
Stéphane LAMART déclare : « Promouvoir une telle misère, ce n'est plus possible. Il est temps que notre regard envers l'animal évolue. Quelques heures de plaisir visuel dans une journée représentent combien d'années de vie gâcher pour ces animaux, à tourner en rond dans ces parcs aquatiques. Nous ne devrions pas à avoir à lancer de pétition, mais cela devrait être du bon sens de ne pas applaudir l'enfermement des animaux. Il est temps que le regard de l'Homme envers l'animal évolue. »
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